L’implant idéal n’existe pas mais l’implant sera choisi en fonction de chaque patiente.
Il existe plusieurs types d’implants mammaires, les prothèses remplies de sérum physiologique ou de silicone. L’enveloppe est en silicone. La forme peut être ronde ou anatomique avec des diamètres et des projections variables en fonction du volume. Une gamme très vaste est utilisée en reconstruction mammaire par prothèse.
3 notions importantes à ces implants:
- LA DUREE DE VIE est limitée à cause des phénomènes d’usure de l’implant. Une réintervention pour changement de l’implant sera nécessaire. Ce n’est pas systématique, mais peut être évalué à 10 ans en moyenne. Si une prothèse en sérum physiologique peut se dégonfler, le gel de silicone peut perspirer, ou diffuser lors de la rupture de la paroi. Il a été mis en cause dans la survenue de maladies auto immunes, ou connectivites puis réautorisé à partir de 2001, car le lien n ‘a pas été prouvé. Il apparaît légitime de proposer un changement d’implant mammaire en cas de rupture de l’implant ou suspicion de rupture et perspiration du gel.
- LA COQUE : l’introduction d’un corps étranger entraîne une réaction prothétique, appelée coque. Il existe 4 stades, du simple durcissement du sein à la déformation du sein. Ils sont plus fréquents en reconstruction mammaire par prothèse après irradiation
- LE CANCER : Les prothèses ne gênent pas le dépistage ou la surveillance du cancer du sein. Les prothèses ne sont pas à l’origine de cancer de la glande mammaire de type canalaire ou lobulaire (forme habituelle du cancer du sein).
En revanche, certains cas de Lymphomes anaplasiques à grandes cellules ont été rapportés par L’INCA à partir de mars 2015 de façon exceptionnelle.
Un suivi annuel des prothèses est nécessaire (palpation +/- mammographie ou échographie)